Création et reprise d’entreprise
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Avec l’intervention d'un conseiller en création - reprise, les démarches étaient beaucoup plus simples
Pauline, accompagnée depuis la création de sa société
Grâce à des partenariats durables avec des vigneronnes et vignerons travaillant dans le respect du vivant, selon le cahier des charges de l’agriculture biologique, Pauline avec 1006 interprète des terroirs de Loire en sélectionnant et en suivant toute l’année les parcelles dédiées à ses vins.
J’ai depuis à peu près l’âge de 15 ans, la curiosité du vin, puis la passion du vin, et l’envie un jour de devenir vigneronne en Anjou, puisque c’est là où j’ai grandi.
J’ai décidé de me lancer à mon compte en 2015. J’étais alors à Paris dans le marketing du vin et j’ai eu très envie d’avoir une première expérience de terrain. Je suis partie à l’étranger, j’ai travaillé dans un domaine, dans les vignes, dans le chai, et c’est là que j’ai compris que j’avais vraiment ça en moi et que j’avais très envie de me lancer.
Après reprise d’études dans un lycée viticole puis une expérience professionnelle de 2 ans en janvier 2020, j’ai créé 1006.
Je dirais que 1006, c’est un peu la dernière pièce du puzzle. J’ai l’impression que toutes mes expériences m’ont menée vers 1006. C’est pour ça que tout s’est passé assez rapidement quand j’ai décidé de le créer, puisqu’en janvier j’ai visité ce lieu, en mars la société a été créée. J’avais trouvé mes partenaires, et tout s’est déroulé de manière assez fluide jusqu’aux premières vendanges de septembre 2020.
Les principaux obstacles que j’ai rencontrés sont essentiellement liés à l’administration française. Quand j’ai visité ce lieu, c’était un lieu où il fallait tout refaire et donc il fallait que j’obtienne un permis de construire.
Le covid a été évidemment un frein. Déjà on connaît un peu la lenteur administrative française, mais il y a aussi le covid qui a tout rallongé et a été un obstacle majeur.
La première année, je n’ai pas pu vinifier ici mon premier millésime. Mais je l’ai transformé en force, puisque finalement d’avoir décalé les investissements, les travaux, ça m’a permis d’avoir une vision plus diversifiée et plus large pour m’établir ici et créer mon chai.
Ce qui a contribué à ma réussite, c’est d’abord que c’est le fait d’être entouré. C’est important quand on est entrepreneur, de s’entourer de mentors, d’associés, de personnes qui nous aident à sortir la tête du guidon et de voir plus loin.
Je dirais aussi qu’il faut 3 qualités pour un bon entrepreneur :
Et pour finir, je dirais aussi qu’il faut un projet qui nous ressemble. C’est très important de s’écouter en fait dans les bases d’un projet et de ne pas faire de compromis sur ce qui sera plus tard un des ingrédients de l’équilibre de sa vie.